Les pesticides et les sprays commerciaux sentent mauvais et s’avèrent également délétères pour les animaux domestiques. Divers produits ménagers peuvent être utilisés pour se débarrasser de la population de fourmis dans la maison et dans l’arrière-cour
Il est possible d’utiliser différents produits ménagers.
Une infestation continue de fourmis n’est pas une plaisanterie. Les traînées de fourmis noires, rouges ou de feu peuvent être assez pénibles ainsi qu’embarrassantes. Marcher sur une traînée et avoir des fourmis rouges partout sur les pieds, avec des piqûres urticantes à suivre est l’un des moments les plus angoissants que l’on puisse vivre.
De plus, si vous avez des tout-petits ou des enfants plus âgés qui jouent dans la maison, vous ne voulez certainement pas les avoir autour de vous. Il vaut donc mieux s’équiper de mesures pour s’en débarrasser. Il existe des pesticides et des sprays commerciaux, cependant, leur odeur nauséabonde et leurs autres effets secondaires (nocifs pour les animaux de compagnie) peuvent vous inciter à chercher des moyens plus naturels de vous en débarrasser.
Comment tuer les fourmis avec des produits ménagers
La meilleure façon de tuer les fourmis est de verser de l’eau chaude sur la fourmilière et leur parcours. Cependant, si vous trouvez cela trop dangereux, vous pouvez alors essayer certaines des méthodes mentionnées ci-dessous.
Borax et acide borique
Mélangez un peu de borax avec du sucre de façon à ce que le borax ne réagisse pas rapidement, donnant ainsi suffisamment de temps aux fourmis pour qu’elles ramènent la nourriture chez elles et la partagent avec leurs familles. Les fourmis le mangeront et mourront. Vous pouvez également ajouter un peu d’acide borique sur la piste des fourmis.
La farine de maïs
Saviez-vous que la farine de maïs pouvait être utilisée comme une arme pour détruire les fourmis ? Lorsque la fourmi mange un peu de farine de maïs et boit de l’eau, la farine de maïs ingérée gonfle à l’intérieur de son corps, ce qui fait gonfler les organes digestifs, les fait éclater et finit par tuer la fourmi. Comme la farine de maïs n’est pas délétère pour les humains et les animaux domestiques, il s’agit d’une mesure corrective sans danger.
Vaporisation d’eau savonneuse
Les fourmis meurent lorsqu’elles sont mises en contact avec de l’eau et du savon. Dans un flacon pulvérisateur, mélangez un peu de solution de savon et d’eau et pulvérisez-la sur la piste des fourmis. Vous pouvez même verser la solution sur la fourmilière. Les fourmis se noieront et mourront dans l’eau savonneuse. Cependant, si la fourmilière se trouve à l’intérieur de la maison, assurez-vous que personne ne marche sur le sol glissant.
Tabac à pipe
Les fourmis peuvent s’avérer être une plaie dans votre potager. Afin de tuer les fourmis à l’extérieur de la maison c’est-à-dire dans le jardin ou l’arrière-cour, on peut utiliser les traitements à base de tabac à pipe. Vous devez prendre du tabac et faire du thé avec. N’oubliez pas d’utiliser des gants lorsque vous le manipulez. Maintenant, jetez le tabac humide et versez la solution sur la fourmilière et les sentiers des fourmis. Les fourmis vont mourir.
Miel et poudre de borax
Dans un bocal, placez du miel et de la poudre de borax. Placez le pot près de la fourmilière et laissez les fourmis se frayer un chemin jusqu’à la solution sucrée et attirante. Les fourmis suivront l’odeur sucrée et essaieront de grimper dans le pot pour se rassasier. Cependant, elles auront du mal à en sortir. De plus, même si elles parviennent à sortir, le borax va se frayer un chemin dans leur corps et finir par les tuer
Les fourmis ont besoin d’une solution de rechange.
Pour empêcher les fourmis de revenir, assurez-vous qu’il n’y a pas de nourriture qui traîne sur le sol ou les comptoirs. Essuyez toutes les surfaces proprement avec un peu d’eau de Javel douce ou une solution de vinaigre, et gardez l’évier propre. Balayez et passez régulièrement la serpillière dans la maison. Placez les sucreries et autres friandises dans des récipients hermétiques. La propreté est le meilleur moyen de tenir les fourmis à distance.
Mesures complémentaires : prévention, surveillance et alternatives douces
Au‑delà des remèdes immédiats, il est utile d’adopter une démarche de surveillance et d’identification : repérer les points d’entrée, cartographier les sentiers et chercher d’éventuels nids satellites qui expliquent les retours répétés. La gestion efficace passe par l’observation des comportements — notamment la nature des sources alimentaires recherchées par la colonie et l’utilisation de séquences de phéromones pour suivre les couloirs de circulation. Pour constituer des barrières durables et non toxiques, on peut envisager l’emploi de huiles essentielles, terre de diatomée, barrière physique et de pièges granulaires non‑toxiques en position de monitoring plutôt qu’en application massive : ces approches facilitent le biocontrôle et limitent l’impact sur la faune utile. L’entomologie de terrain recommande aussi de varier les appâts et les dispositifs afin d’éviter l’adaptation du groupe et la mise en place de nids secondaires.
Inscrire ces actions dans une stratégie de gestion intégrée des nuisibles (G.I.N.) permet d’obtenir des résultats durables : journaliser les points d’activité, sceller les fissures, modifier les aménagements paysagers pour réduire les corridors favorables (bois en contact avec le sol, paillis trop proche des fondations) et privilégier des plantes répulsives et des revêtements déperlants. Une démarche progressive, axée sur la réduction des attractifs et la rupture des chemins d’accès, limite le besoin d’interventions chimiques et s’adapte à l’évolution des populations. Pour approfondir ces notions de prévention et de suivi et consulter des dossiers complémentaires, vous pouvez visiter le mag Le Chaudron Des Jeux.
Agir sur l’habitat et intervenir au bon moment
Pour réduire durablement les incursions sans multiplier les traitements, il est utile de travailler sur le microhabitat et la gestion de l’humidité autour des bâtiments : drainer correctement les abords, éloigner les tas de compost et de bois du bâti, et éliminer les fentes dans les seuils réduisent les niches favorables à la colonisation. L’observation fine de la colonie permet d’établir un seuil d’intervention, piégeage passif, écologie comportementale : au lieu d’intervenir systématiquement, on peut définir un niveau de population (nombre de couloirs actifs, fréquence des apparitions) au‑delà duquel des mesures ciblées sont déployées. Ces principes limitent la résilience des groupes et favorisent le rôle de la faune auxiliaire (prédateurs naturels, micro‑insectes) qui participe à la régulation naturelle.
En complément des actions manuelles, l’usage d’outils de détection et d’analyse peut améliorer la planification : capteurs d’humidité au sol, relevés photographiques pour la cartographie des trajets et modèles simples de modélisation prédictive aident à anticiper les points chauds sans recourir à des applications massives. Favoriser des revêtements drainants, créer des bandes minérales le long des fondations et maintenir une bande tampon exempte d’appâts organiques réduit l’attractivité du site.
Surveiller le cycle et temporiser les actions
Adopter une vision calendrièrée de l’infestation permet d’agir au moment le plus efficace : observer la phénologie de la colonie, repérer les phases de reproduction et la présence de œufs, de larves ou de reines change complètement l’approche. Plutôt que des interventions systématiques, une planification fondée sur le cycle biologique réduit la recrudescence et la recolonisation. La connaissance de la répartition spatiale et de la densité de population — par relevés périodiques, photographies et relevés de terrain — aide à distinguer colonisation primaire et nids secondaires, et à déterminer si une action locale suffira ou si une stratégie à l’échelle du jardin est nécessaire.
Sur le terrain, privilégier des outils de détection non agressifs et une documentation simple (journal d’observations, repères visuels, sondages discrets) permet de calibrer un seuil d’intervention pertinent et d’éviter les traitements inutiles. L’objectif n’est pas d’éradiquer à tout prix mais de restaurer un équilibre : réduire les corridors de dispersion, diminuer les ressources disponibles et cibler les moments où la colonie est la plus vulnérable.